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Des murs porteurs d'espoir, des portraits révélés

Cela fait 40 ans que la Fondation BNP Paribas soutient celles et ceux qui se battent sur le terrain pour construire une société plus belle, plus solidaire, plus durable. Comment ? En donnant le pouvoir à celles et ceux qui agissent. Et leur donner le pouvoir, c’est aussi les mettre en lumière.

Dernière mise à jour le : 19 novembre 2024

Révéler celles et ceux qui agissent

À l’occasion de ses 40 ans, la Fondation BNP Paribas illustre de manière concrète ce que « donner le pouvoir à ceux qui agissent » signifie : accompagner celles et ceux qui font bouger les lignes. C’est bien sûr les financer, mais c’est aussi, partager avec eux le pouvoir de médiatisation et de visibilité qu’une fondation d’entreprise comme la nôtre née d’une grande banque peut leur offrir.

En soutenant nos partenaires et leurs actions, nous œuvrons à donner de la visibilité aux invisibles, et de la voix à celles et ceux qui peinent à être entendus ou écoutés. Dans le sillage de nos convictions qui sont de :

… nous avons imaginé une nouvelle manière de mettre en avant des héros et héroïnes du quotidien qui ont un impact positif dans leur territoire et y font bouger les choses.

Depuis près de 40 ans, la Fondation BNP Paribas donne le pouvoir à ceux qui agissent pour apporter des solutions concrètes en faveur de l’égalité des chances, l’environnement et la culture. Notre vocation est d’identifier, rassembler et surtout mettre en lumière ces acteurs et talents qui œuvrent à travers des projets innovants à fort impact. En célébrant notre 40ème anniversaire, nous célébrons les personnalités engagées que nous accompagnons. Nos partenaires sont inspirants, impactants et donnent de l’espoir là où ils agissent au plus près des besoins des populations vulnérables. Révéler leur portrait, c’est leur donner le pouvoir médiatique.

Isabelle Giordano, Responsable du Mécénat Groupe et Déléguée Générale de la Fondation BNP Paribas.

Une exposition à ciel ouvert

La Fondation BNP Paribas veut afficher haut et fort ses acteurs et actrices du changement dans les villes où ils agissent ou chères à leurs cœurs.

Comment ? En mettant à l’honneur ces personnalités engagées à travers un grand projet artistique : une série de fresques urbaines qui célèbrent l’impact de porteurs et porteuses de projets soutenus par la Fondation.

A l’instar de nos partenaires, nous avons choisi de collaborer avec des street artistes également hauts et hautes en couleurs pour réaliser d’immenses portraits qui se dévoileront au fil des mois dans des lieux publics aux quatre coins de la France, des façades de bâtiments BNP Paribas à celles de gares SNCF.

Notre but : que ces personnalités ne passent pas inaperçues !

Une mise en avant dans la durée

Les créations seront affichées dans la ville, chacune pour une durée minimum d’environ 6 mois, et ça commence le 26 septembre prochain à Pantin (Île-de-France) :

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Après Pantin, de nouvelles fresques apparaîtront afin de célébrer ces citoyens et citoyennes que nous soutenons, et de personnifier leur engagement sans faille, tout en leur témoignant le nôtre.

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Zahia Ziouani, cheffe d’orchestre

La première fresque du programme est à l’effigie de Zahia Ziouani, cheffe d’orchestre dont le parcours est animé par la persévérance et par la passion.

Ayant grandi à Pantin, elle est initiée à la musique classique par des parents mélomanes. En 1998, à seulement 20 ans, après des études auprès de Sergiu Celibidache, elle décide de créer l’Orchestre Symphonique Divertimento à Stains. Avec cet orchestre, elle réussit à faire rayonner la musique classique dans les banlieues populaires, là où l’accès à la culture peut être difficile – en particulier la culture dite « légitime » dont la musique classique fait partie.

Zahia fait figure de passerelle entre deux mondes qui semblent opposés au premier abord : quartiers populaires et musique classique. Animée par la volonté de transmettre, elle enseigne la musique, dont elle croit aux vertus émulatrices, afin de briser des frontières, spatiales comme psychologiques.

« C’est une grande fierté que de voir cette œuvre au cœur de la ville où j’ai grandi. C’est un message fort adressé à tous : l’excellence est accessible quelles que soient ses origines. C’est plus largement un beau message d’espoir pour les pantinois, pantinoises et la Seine-Saint-Denis où tant de talents sont présents. La Fondation BNP Paribas nous soutient dans la durée et contribue à rendre visible celles et ceux qui œuvrent en faveur de l’égalité des chances, de la culture, au plus près des territoires » – Zahia Ziouani, cheffe d’orchestre

Soutenue par la Fondation depuis 2015 (à travers le Projet Banlieues puis dans le cadre de nos actions en faveur de l’accès à la culture au plus grand nombre), c’est dans sa ville – et plus précisément aux Grands Moulins de Pantin – que nous avons choisi de lui rendre hommage. Sous le pinceau de l’artiste muraliste Sébastien Bouchard, Zahia Ziouani se révèle dans une fresque monumentale, où son portrait incarne la puissance et la grâce de son parcours. Son visage, illuminé par des couleurs vives, reflète l’énergie et la détermination qui la portent depuis le début de sa carrière. Spécialiste des œuvres grand format, Sébastien capte, avec couleurs et volumes, l’essence même du feu qui irrigue la démarche de la cheffe d’orchestre.

Le travail de Sébastien Bouchard met en lumière non seulement la reconnaissance de son engagement, mais aussi le lien entre culture urbaine et classique, unissant ainsi deux mondes que Zahia a su faire dialoguer : la fresque affichée par la Fondation sur la façade du bâtiment Asie de BNP Paribas aux Grands Moulins de Pantin devient ainsi un hommage vivant et vibrant à son héritage, un pont entre les générations, et une invitation à croire en la force de l’art pour transformer les vies.

« A travers la réalisation de ce portrait, la Fondation BNP Paribas m’a permis de rencontrer Zahia Ziouani, une femme de convictions, engagée et inspirante. J’ai souhaité représenter son rayonnement et rappeler que son prénom signifie « lumineuse ». En tant que peintre muraliste passionné par la représentation humaine, le regard et la gestuelle, Zahia est un modèle dont j’ai vu de tout de suite le potentiel poétique. » – Sébastien Bouchard, artiste muraliste

Près de six mois ont été nécessaires à la réalisation de la fresque, de la maquette à la pose (qui aura pris une bonne semaine) en passant par l’exécution. Elle sera visible du 26 septembre 2024 à mars 2025 : retour sur l’inauguration de la fresque de Zahia Ziouani aux Grands Moulins de Pantin.

Diariata N’Diaye, « artiviste »

La deuxième fresque révèle le portrait de Diariata N’Diaye, « artiviste » (artiste et activiste) engagée dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, depuis près de 20 ans.

Elle grandit dans les Vosges, est très tôt confrontée à la misogynie dans le milieu de la musique urbaine, et à ses 15 ans, est mariée de force lors de vacances d’été au Sénégal. De retour en France, elle est déterminée à changer son destin : en trouvant la force de transformer sa douleur en résilience, elle se rebelle et cet évènement traumatisant marquera le point de départ de son engagement.

Pour Diariata N’Diaye, militantisme et musique sont indissociables : elle raconte ses combats en musique, l’écriture est une thérapie. Femme d’action, dont la détermination etla volonté de faire bouger les choses sont à la hauteur des défis qu’elle a choisi de relever, elle est décorée Chevalière de l’Ordre national du Mérite à 35 ans pour l’ensemble de son engagement : l’artiste, slammeuse, autrice et entrepreneuse s’impose ainsi depuis 2008 parmi les figures émergentes de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

En tant que membre du Haut Conseil à l’Égalité, son expertise et ses actions innovantes de prévention en direction des 15-25 ans font d’elle une référente sur la sensibilisation de la jeunesse, sollicitée et auditionnée jusqu’aux plus hautes instances internationales. Ainsi, elle intervient dans les dispositifs « Jeunes contre le sexisme » de l’Observatoire des violences faites aux femmes de la Seine-Saint-Denis et « Jeunes pour l’Égalité » de la région Île-de-France.

Bien qu’elle-même estime ne pas avoir le style vestimentaire attendu pour son niveau d’intervention, continuer à travailler sur le terrain, en restant fidèle à qui elle est et comment elle l’est, lui permet de créer du lien, avec les élèves de collège notamment – le public le plus compliqué à sensibiliser, mais également le plus déterminant :

« Parler de ces sujets permet de repérer très tôt les jeunes victimes de violences, qui vont malheureusement se retrouver dans des parcours de violences une fois adultes si on ne les protège pas. On sait où les rencontrer : dans les établissements scolaires. Cela devrait être obligatoire d’aborder ces sujets avec ces jeunes » – Diariata N’Diaye, artiste et activiste

Soutenue par la Fondation depuis 2021 à travers l’association Resonantes (basée à Nantes) que Diariata N’Diaye fonde en 2015, c’est dans la région Pays de Loire que nous avons choisi de lui rendre hommage. Grâce au partenariat avec SNCF Gares et Connexions, le pinceau de l’artiste muraliste Sébastien Bouchard – qui lui aussi (est né,) vit et travaille à Nantes – fait apparaître la fresque urbaine à l’effigie de Diariata au sein de la Gare SNCF d’Angers Saint-Laud : une expression digne, forte et sobre, qui interpelle, dont les couleurs profondes (en rapport avec les sujets sur lesquels elle travaille) et réconfortantes évoquent la résilience du parcours de l’activiste, ainsi que la détermination qui la porte depuis sa propre adolescence.

Spécialiste des œuvres grand format, le travail de Sébastien illustre à travers couleurs et volumes, non seulement la reconnaissance de l’engagement de Diariata mais aussi un de ses messages clé :

« Face aux violences, nous avons tous et toutes un rôle à jouer. »

La fresque dévoilée par la Fondation devient ainsi un véritable vecteur de communication : comme un pont entre tout un chacun, et une invitation à croire en la force de l’art pour transformer les vies. En trois jours, et depuis le 30 octobre, la fresque devrait orner le quai principal de 5 à 10 ans en fonction des conditions climatiques et de dégradation du mur : teaser de la révélation de la fresque de Diariata N’Diaye à Angers.

Découvrez bientôt les autres portraits et artistes qui contribueront à cette majestueuse série ✨

Ils ont parlé des fresques

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